N’est-ce pas une tragédie qu’on ne puisse plus ressentir la vivacité du monde? Je désire nos jours de joliesse passés, quand nous éprouvions nos formes plus vraies d’existence autour des fleurs et oiseaux et remplissions nos esprits des airs de l’espoir. Le cosmos résidait sous nos pas et l’obscurité vexatoire dépérissait très loin, emmenant tout ce qui était mésavenant et nous liait au passé. Maintenant, je suis remplie de chagrin et je souhaite que les papillons me soulèvent, me retournant à notre petit champ paradisiaque. mon bonheur réside en quiétude sous les fleurs délicats et il attend d’être savouré de nouveau. Quelle fin doux-amère qu’on a trouvée. Un changement suivra, je suis certaine. Attendons que les bienveillantes tarissent notre désespoir et nous trouverons la paix. Pour l’instant, je la porterai dans mon cœur et je la laisserai me guider avec sa tendresse éternelle. Au revoir.
Objekt:
Boîte de peinture avec de la peinture de Gol-o-bolbol, Mohammad ‘Ali Ashraf (actif des années 1730 jusqu’à autour de 1760), Iran, datée 1753/54 (1147 H.)
über uns:
Lily, 16
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