- D : « Eh bien, Madame, comment ça va aujourd’hui ? »
- P à voix basse : « 189 »
- D : « Excusez-moi ? »
- P un peu plus fort : « 189 jours ici à Davos, enfermée dans cette vallée qui me sépare de mes chers, de la vie…» - D empathique : « Vous vous sentez comme prisonnière ?»
- P à haute voix : « Oui, je me sens comme dans une cage dorée, condamnée à la passivité. Chaque jour ressemble au précédent… Comment peut-on guérir comme ça ? »
- D pensif, sérieux : « Madame, je vous comprends bien. Mais est-ce qu’il y a des alternatives ? Non, pas encore… Mais, je rêve de pouvoir un jour grimper sur le sommet du Tinzenhorn ; Je rêve, je suis persuadé qu’un jour on trouvera un médicament ou un vaccin qui vous guérira! C’est sur cette lueur d’espoir que ce je me concentre. »
- P ironique, après une pause : « D’accord, l’espoir meurt en dernier ! »
- P à son chien : « Enfin, exposons-nous au soleil, respirons profondément et faisons ce qu’on nous dit. »
Objekt:
Ernst Ludwig Kirchner, Balkonszene
über uns:
Kathrin,
Trudi, Maria
Kathrin, Trudi, Maria im Französischkurs bei Irene Haller
www.tim-tam.ch / www.mi-s.ch | Dialogue entre une patiente (P) et son docteur (D), Kirchner Museum, Davos